La pollution de l'air
en hiver

Contrairement aux idées reçues, les pics de pollution ne sont pas exclusivement réservés aux chaleurs estivales et aux périodes de canicule. L’hiver est une saison propice à la pollution aux particules, nocive pour la santé et plus particulièrement pour les personnages fragiles.

La pollution aux particules

Les particules mises en cause sont essentiellement liées aux feux de cheminées et à un double effet météo. Puisqu’il fait froid, les personnes recourent au chauffage, notamment au bois.
Par ailleurs, les anticyclones associés à des vents faibles et l’absence de pluie contribuent à la formation d’un couvercle d’air chaud au-dessus du sol, empêchant la dispersion des polluants et favorisant la stagnation et l’accumulation des polluants.
Ces particules sont très nocives pour la santé, provoquant des irritations et des problèmes respiratoires et cardiovasculaires chez les personnes sensibles.
Le dépôt et la persistance des particules dans l’appareil respiratoire dépendent de leur taille. Plus elles sont fines, plus elles pénètrent profondément dans l’appareil respiratoire, pouvant ainsi entrainer des effets aigus (augmentation des symptômes allergiques, crises d’asthme, irritation, essoufflement).

Pour ne pas souffrir des effets délétères lors des pics de pollution vous pouvez adopter quelques mesures de prévention :

Dans la majorité des cas, progresser en âge suppose de se soumettre à de nouveaux examens dans une démarche de prévention. Nous pouvons citer certains dépistages fortement conseillés :

  • Evitez les activités physiques et sportives à l’extérieur afin d’éviter d’ouvrir vos bronches aux particules.
  • Evitez les travaux domestiques. La peinture et les solvants aggravent les réactions du corps face à la pollution.
  • Evitez de prendre votre voiture puisque c’est dans l’habitacle que l’on respire le plus de particules.
  • Limiter les sorties à l’extérieur avec les enfants, qu’il s’agisse de détour au parc ou de promenade. Les particules fines s’accumulent au sol.
  • Aérez votre habitation tôt le matin ou tard le soir.

La pollution aux particules

Le bois de chauffage, oui, mais en respectant quelques règles simples

Le bois est bon pour le climat, dans la mesure où il s’agit d’une ressource renouvelable dont l’impact sur l’effet de serre est neutre.

Toutefois, ce mode de chauffage est responsable des principaux pics de pollution en hiver. Il est toutefois possible d’amenuiser son impact négatif en respectant quelques règles simples :

  • utiliser un bois sec et non traité,
  • privilégier des inserts fonctionnant avec une porte fermée,
  • entretenir régulièrement son appareil de chauffage.