Connaitre les différents types
de masques de protection

Malgré un déconfinement progressif, la crise du coronavirus est toujours d’actualité et nous impose de nouveaux comportements de prévention au quotidien. Parmi ceux-ci, il convient de porter un masque dans l’espace public, dans les transports, dans les commerces.
Ces masques, longtemps discutés pour leur indisponibilité, sont aujourd’hui facilement à la portée de tous. Toutefois, il importe de comprendre quels sont les différents modèles à notre disposition et quelle est précisément leur efficacité ?

Le masque FFP ou masque de protection respiratoire

Un masque de protection de type FFP2

Cet appareil de protection (norme NF EN 149) protège celui qui le porte contre l’inhalation de gouttelettes et contre les particules en suspension dans l’air.

Sa forme diffère (en coque ou en bec de canard) et son port s’avère plus contraignant qu’un masque chirurgical.
En fonction des températures, il peut en effet être quelque peu incommodant.

La version communément évoquée dans les médias (FFP2) filtre 94 % des aérosols de taille moyenne.
Son port est aujourd’hui préconisé pour le personnel de soins, avec une durée d’utilisation allant de 3 à 8 heures.

Le masque chirurgical ou anti-projections

Un masque de protection de type chirurgical

Ce dispositif évite la projection de gouttelettes émises par celui qui le porte. Il protège donc l’entourage, le quidam, les proches, mais ne vous protègera pas contre l’inhalation de très petites particules en suspension dans l’air.

Ce masque, dont le port ne doit pas excéder 4 heures, constitue également un geste barrière en ceci qu’il diminue naturellement la fréquence des contacts main-bouche.

Le masque alternatif à usage non sanitaire

Un masque de protection de type alternatif

Il se distingue selon deux catégories, une première à usage des professionnels en contact avec le public et une seconde à visée collective.

Ce dernier peut ainsi être porté par l’ensemble des individus d’une entreprise lorsque les conditions de travail le nécessitent.

Si vous souhaitez fabriquer votre propre masque en tissu, l’Association française de normalisation (AFNOR) a mis en ligne des tutoriels pour vous guider.
Un logo a d’ailleurs été créé pour authentifier ces masques grands publics aujourd’hui distribués par différents canaux (pharmacies, grande distribution, bureaux de tabac).

Il faut toutefois bien comprendre que, peu importe le type de masque, le risque de transmission directe existe toujours. La bouche et le nez ne sont pas les seuls points d’entrée du virus.

Le port du masque demeure essentiel, dans un élan citoyen, pour protéger l’autre dans l’espace public.
Cette pratique est répandue en Asie depuis plusieurs années et il est avéré qu’elle a contribué à circonscrire des épidémies.

Pour faciliter les déambulations masquées des porteurs de lunettes, nous vous proposons par ailleurs une fiche pratique dont vous pourrez prendre connaissance ici.