La maladie de Lyme

Il s’agit d’une infection due à une bactérie transportée par une tique et qui se transmet au moment d’une morsure. La maladie n’est pas contagieuse et ne se transmet ni par contact avec un animal porteur de tiques, ni d’une personne à une autre. Précisons que toutes les tiques ne sont pas infectées par la bactérie responsable de cette pathologie.

Des petites bêtes trop discrètes

La tique est un acarien dont la morsure peut entraîner des maladies et notamment la borréliose de Lyme. Vivant dans les bois et buissons humides, elle attend dans les hautes herbes et les arbustes qu’un hôte potentiel passe à proximité. Si les tiques peuvent être rencontrées tout au long de l’année, le risque d’infection est beaucoup plus important du printemps au début de l’automne.

Des symptômes en trois phases distinctes

La borréliose de Lyme provoque des symptômes qu’il est utile d’apprendre à déceler.

Une lésion cutanée

En premier lieu, entre 3 et 30 jours après la morsure, un érythème apparait. Cette rougeur, de taille et de forme variable, grossit puis disparait sans traitement. Elle ne provoque pas de démangeaisons. Il s’agit de la manifestation la plus évocatrice de la maladie de Lyme. Dans le même temps, la personne contaminée peut également développer un syndrome grippal (fièvre modérée, courbatures, fatigue).

Une phase secondaire aux symptômes variés

En l’absence de traitement antibiotique, de nouveaux symptômes vont apparaitre plusieurs semaines ou plusieurs mois après la morsure. Ils sont très divers, et peuvent impliquer :

  • Des manifestations cutanées
  • Des manifestations articulaires fréquentes
  • Des manifestations cardiaques, comme des syncopes, des douleurs thoraciques et des palpitations
  • Des manifestations neurologiques pouvant notamment toucher le nerf facial

La phase tardive ou tertiaire

Enfin, si les précédentes phases n’ont pas été traitées, des atteintes chroniques peuvent apparaitre des années plus tard et s’avérer handicapantes puisqu’elles touchent notamment le cerveau et la moelle épinière.

Diagnostiquer la maladie

Le diagnostic de la maladie requiert un examen attentif et, souvent, un électrocardiogramme. Un examen neurologique complet peut aussi s’avérer nécessaire afin de mettre en évidence une diminution de la sensibilité, de la force musculaire ou une abolition des réflexes.

Il est à noter que l’évolution vers une phase tertiaire demeure rare. La maladie évolue favorablement lorsqu’elle est traitée.